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S'engager dans la mobilité

17 juillet 2017

Être intelligent dans nos déplacements signifie être malin dans nos investissements dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) associées aux véhicules.

La réalité pour les Canadiens est que l'utilisation d'une voiture pour les trajets quotidiens et le transport de marchandises par camion sont des composantes essentielles de notre vie quotidienne - et contribuent directement à notre bien-être économique. Parallèlement, les véhicules représentent 30% de la consommation d'énergie du Canada et près de 24% de nos émissions de GES.

Ce que la plupart d’entre nous ignorons, c’est que si les voitures (véhicules de tourisme légers) sont la principale forme de véhicule sur la route (23 millions au Canada), elles sont responsables de moins de la moitié des émissions totales de GES des véhicules. En revanche, les camions (véhicules utilitaires lourds ou véhicules utilitaires) produisent la majorité des émissions de gaz à effet de serre des véhicules au Canada et ne sont que 3 millions.

Alors que l’intérêt prédominant s’est tourné vers la conversion des voitures alimentées au carburant conventionnel en carburants électriques ou alternatifs, nous manquons l’occasion réelle de nous attaquer à la plus grande source d’émission des véhicules au Canada, le gaz naturel et le gaz naturel renouvelable jouant un rôle important, en particulier en ce qui concerne les camions et les flottes de véhicules municipaux, en fournissant des solutions de réduction des émissions de transport fiables et rentables.

Les Canadiens bénéficient déjà des véhicules au gaz naturel en termes de réduction des coûts et de réduction des émissions.

Par exemple, BC Ferries et la Société des traversiers du Québec utilisent des traversiers et des cargos alimentés au gaz naturel pour transporter des marchandises, tandis que de nombreux véhicules de collecte des déchets dans les centres urbains, tels que Toronto, et des flottes de bus, comme à Calgary, utilisent sur le gaz naturel. Il en résulte des coûts d’exploitation réduits et une réduction significative des émissions de GES.

Les exploitants de parcs de véhicules opérant au gaz naturel indiquent systématiquement ce qui suit:

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Économies de coûts vérifiables. Avec la récupération de tout véhicule de départ, les coûts de ravitaillement en carburant et de changement de carburant dans les cinq ans. Certains exploitants de parcs, tels que BC Transit, réalisent des économies supplémentaires en raison de la réduction des coûts d'exploitation et de maintenance qui résulte de l'absence de systèmes de réduction des émissions de diesel. [1]

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Moins d'émissions de GES que les carburants à base de pétrole. Au Canada, la plupart des camions fonctionnent au diesel, ce qui entraîne un total de 44 MT d'émissions par an. [2] Avec l'utilisation de parcs de véhicules fonctionnant au gaz naturel, les émissions de GES sont réduites de 10 à 25%.

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Accès à une technologie déployable et évolutive. Il n’existe pas d’option électrique immédiate à grande échelle pour les exploitants de parcs de camions. C’est pourquoi des entreprises comme UPS choisissent le gaz naturel comme option privilégiée pour la création de parcs nationaux à faibles émissions répondant à leurs objectifs en matière de GES.

Un avantage municipal

Presque tous les véhicules municipaux, qu'il s'agisse de camions légers, de chasse-neige, de nettoyeurs de rues ou de bus de transport en commun, peuvent fonctionner au gaz naturel, tout en réduisant les coûts et les émissions de GES. Bien que ces véhicules puissent coûter plus cher que les camions conventionnels équivalents au diesel ou à l'essence (de 10 000 à 75 000 dollars par véhicule), ces coûts sont compensés par des économies de fonctionnement et de carburant.

À l'heure actuelle, un parc municipal de 20 véhicules fonctionnant au gaz naturel peut réduire les émissions de GES de 100 tonnes par an, tandis qu'un parc de véhicules de transport en commun de 400 bus pourrait générer une réduction de 5 000 tonnes de GES. C'est une occasion importante pour les municipalités de trouver des réductions de GES dans leurs propres flottes et de donner l'exemple.

Il est également possible de tirer parti de l'expérience des services de collecte sous contrat. Étant donné que le gaz naturel s'est révélé rentable dans ce secteur, les municipalités peuvent envisager d'inclure soit des exigences relatives aux véhicules fonctionnant au gaz naturel, soit le classement en fonction du rendement des réductions d'émissions dans les processus d'achat futurs des véhicules de collecte des déchets.

Une approche similaire fondée sur des principes peut être étendue à d'autres types de contrats, y compris les services de livraison, ainsi que les contrats de construction et de maintenance lourdes. Bien que la sous-traitance ait procuré une multitude d'avantages aux municipalités, les activités d'approvisionnement sont une occasion idéale pour s'assurer que les budgets municipaux limités peuvent être utilisés pour réduire les émissions de GES par l'intermédiaire de leurs parcs.

Les municipalités qui possèdent ou qui sont des investisseurs majeurs dans un type de service d'électricité et un autre type de service public (telles que les réseaux de distribution d'eau et d'eaux usées) peuvent tirer parti de l'utilisation de véhicules au gaz naturel, tels que les véhicules de maintenance et de service. Le secteur des services publics de gaz naturel possède une expérience considérable dans l’utilisation de véhicules au gaz naturel pour diverses applications de maintenance et d’assistance.

Réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre grâce aux sources locales pour le GNR

Les municipalités partout au Canada ont accès à une source de gaz naturel durable, locale et renouvelable pour les parcs de véhicules municipaux. Le gaz naturel renouvelable (GNA) est un gaz naturel produit à partir de déchets organiques provenant d'exploitations agricoles, de forêts, de décharges et d'usines de traitement des eaux. Il constitue une source idéale pour ravitailler les parcs de véhicules municipaux. Le GNR est capturé, nettoyé et injecté dans des pipelines pour être utilisé de la même manière que le gaz naturel par les maisons, les entreprises, les institutions, les industries et les parcs de véhicules de transport. Le Canada dispose d'une base de ressources de GNR d'environ 1 210 milliards de pieds cubes par an, ce qui représente près de 50% de la consommation de gaz naturel au Canada en 2014. Ce que le GNA peut faire pour les parcs de véhicules municipaux fonctionnant au gaz naturel, c’est augmenter considérablement les réductions nettes des émissions de GES. En Californie, les bus à gaz naturel fonctionnant au GNR ont été certifiés en termes d'émissions équivalentes à alimenté par batterie bus électriques, et les principaux exploitants de parcs, tels que UPS, convertissent leurs véhicules au gaz naturel pour fonctionner au RNG.

Pour la plupart des exploitants de parcs de véhicules, il est tout à fait judicieux de commencer par la conversion aux véhicules au gaz naturel pour bénéficier des économies immédiates et des réductions de GES, puis d'intégrer le GES. Cette approche est déjà utilisée au Canada, avec des municipalités comme Surrey BC, Woodstock ON et Toronto ON deux étapes approche de conversion pour les grands parcs Ces municipalités disposaient d'un parc de véhicules, généralement des véhicules de collecte des déchets achetés comme véhicules au gaz naturel, et se sont engagés à convertir les installations de traitement des déchets locales, qui ont été mises à jour pour prendre les déchets organiques, afin de fabriquer du GNA utilisé dans des véhicules au gaz naturel . L'avantage, non seulement les sources de carburant locales sont exploitées et les émissions des véhicules du parc sont réduites, mais les émissions fugitives provenant de la décomposition organique sont capturées.

Le moment est maintenant propice pour les municipalités de planifier et de faire passer leur parc de véhicules à des sources d'émissions de GES plus faibles, telles que le gaz naturel et le GNR, pour atteindre, voire même dépasser les objectifs locaux en matière de GES, et contribuer à la réalisation des objectifs du Canada en matière de changement climatique. . L'Alliance canadienne de véhicules pour le gaz naturel est disponible pour aider les municipalités à se connecter aux opérateurs et aux fournisseurs de services locaux afin de commencer à tirer parti des opportunités offertes par le gaz naturel aujourd'hui.

Apprenez-en davantage sur l'Alliance canadienne de véhicules au gaz naturel en cliquant sur, ici.

Références

[1] Selon une conférence BC Tech, la société de transport économise entre 10 000 et 12 000 dollars par bus GNC chaque année.

[2] D'après les données du rapport d'inventaire national 2014 d'Environnement Canada.

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